vendredi 4 novembre 2005

Ah quelle pêche !

Alors hier c’était au tour de Dionysos… A vrai dire, le Grilou et moi ne savions pas trop à quoi nous attendre. Certes ce toujours très informé On, nous avait dit que c’était énorme en concert, mais pour être tout à fait honnête, nous ne connaissions pas grand chose d’eux. J’avais bien un album au fond de ma discothèque. Mais au moment de le ressortir pour me replonger dans l’univers, force est de constater que la poussière avait pris le dessus.

Un souffle et c’est Haïku (1999) qui apparaît. « Quand j’étais petit, j’étais un Jedi »… Ça peut paraître con, mais voilà à peu prêt tout ce que j’avais retenu de l’univers Dionysos. Une binche ingurgitée et nous voici donc, quelques jours plus tard, dans ce magnifique théâtre qu’est la Cigale.

Je vous passerai là un debrief des premières parties et intermèdes. Comme dirait le Grilou : « Eux ils trouvent qu’il y a beaucoup trop de voitures à Paris… » C’est sympa les Inrocks (sponsor de la soirée) mais ça vous attire quand même tout ce qui se fait de plus Bobo dans la capitale.

Bref, allons à l’essentiel. Une maxime que Mathias, Babeth et toute la bande avaient décidé de faire leur en ce frais soir de novembre. A la question : est-ce un parquet en bois qui recouvre les sièges de ce théâtre en version concert ? La réponse fut sans appel dès les premiers accords… Un vieillard mal informé et quelque peu faiblard sur ses cannes se serait déjà retrouvé les quatre fers en l’air. Ça saute, ça se bouscule, ça hurle… Sous ce doux nom de Dionysos, ce cache en fait un put*** de groupe de punk. Enfin ranger cette joyeuse bande dans une catégorie serait sans doute réducteur. Dionysos, finalement c’est Dionysos !

Une patate incroyable, des textes plutôt drôles, les hurlements ou vocalises de Mathias, le violon et la voix fluette de la très jolie Babeth. Mais aussi l’attraction du concert avec les concours de stage diving du ptit bonhomme frontman qu’est Mathias. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le stage diving c’est littéralement du plongeon depuis la scène. A la manière d’un Kurt Cobain sans héroïne, celui qui croit toujours que « When (he) was a child, (he) was a Jedi » se jette et se fait porter par la foule. Je pense bien qu’il a profité de cette escale parisienne pour battre le record du monde de la discipline. Transporté sur toute la longueur de la fosse, Mathias a alors demandé à plusieurs personnes du balcon de l’attraper par les bras pour le hisser jusqu’en haut. Une petite balade en équilibre sur la rambarde et le voilà qui demande à la fosse de bien vouloir accueillir sa redescente. Un grand, grand malade !

Alors malgré un set assez court (1h15), on peut dire qu’on en a pris plein les yeux et les oreilles ! Dommage que toutes leurs prochaines dates parisiennes soient complètes…

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