mercredi 30 novembre 2005

Bienvenus !!!!

Deux naissances dans mon cercle d'amis : ça fait plaisir !
Alors je souhaite la bienvenue à ces deux petites merveilles que sont Romane (en train de faire dodo avec sa maman) et Liam (déjà cajolé par sa grande soeur)

Bisous les mamans (et les papas aussi d'ailleurs !)

Et ces deux là ?


Elle est pas belle la famille ?


dimanche 27 novembre 2005

C'est maintenant le bonheur !

Voilà trois jours que je suis revenu du concert de Cali à l'Olympia et à vrai dire, je crois que j'y suis encore. En tout cas j'y ai laissé quelques petites choses de moi, c'est certain. De l'énergie, beaucoup d'émotion, d'immenses sourires…

C'est bien simple, aujourd'hui encore je ne saurais résumer ces deux heures trente de bonheur que le Perpignanais nous a offert. Avec un ménisque fracturé, il a pourtant tout donné et j'espère seulement que nos mains qui frappaient encore et encore résonnent toujours dans son coeur. Le matin suivant, hasard ou coïncidence, c’est sa chanson ‘Je m’en vais’ qui me réveillait : ‘J’adore vivre depuis ce matin…’

Et puisque je n'arrive pas à vous en écrire plus sur cette soirée, je vais lui céder la place. Voici des extraits de son blog (que vous pouvez visiter en cliquant sur ce lien)...

Deuxième Olympia.
Tout se déroule parfaitement lors de la balance de l’après-midi et ceci est le présage d’une grande soirée.

(…) La soirée démarre sur les chapeaux de roue jusqu’à « Il y a une question », où je glisse sur de l’eau. Je fais alors discrètement signe à mon régisseur dans les loges, et je vois les pompiers qui se préparent, car je me suis réellement fait mal au genou. Pendant le premier rappel, ils me posent une attelle, j’ai bien du mal à poser le pied par terre. La douleur se dissipe peu à peu, et c’est avec la même joie que le public que j’accueille Vincent Delerm après « C’est toujours le matin ».

(…) Une petite fête est organisée backstage après le concert. Toute ma famille est là : frères et sœurs, cousins, amis d’enfance très proches. Je sens la fierté dans leurs yeux et je réalise le chemin parcouru. Mon genou gauche me tire terriblement, ce qui ne m’empêche pas d’aller boire un verre avec mes proches et toute l’équipe dans un bar du coin.

Troisième Olympia.
Je me réveille rassuré, ma jambe tiendra ce soir. Un ostéopathe doit venir me relaxer avant la montée sur scène. Matthieu Chedid nous rejoint à la balance. Dans l’équipe, larges sourires et fierté de pouvoir jouer avec ce garçon là. Nous jouons, rejouons et rejouons « Pauvre garçon » cet après-midi, par pur plaisir. De leur côté, Aude et Steve ont écrit de nouvelles parties d’alto et de violon. Nous sommes deux heures avant le concert, j’ai trop pris confiance en ma jambe et je décide de la plier pour la tester. Elle craque d’un coup, cette fois la douleur est insoutenable, je ne sais pas si je vais pouvoir assurer le concert. L’ouverture des portes est retardée. L’ostéopathe s’emploie alors à un long travail de relaxation, me manipule, me parle. Si je joue ce soir, ce sera assis ou en béquilles.

Ca y est, il faut monter sur scène. Je décide de faire une annonce au public, mais quand j’arrive, des gens me traitent de menteur… Je ressens un peu de colère et beaucoup d’amusement. Je l’ai bien cherché.

Nous donnons le concert comme prévu, j’essaie de prendre le moins appui possible sur ma jambe gauche. Steve est encore une fois acclamé. L’arrivée de Daniel et Matthieu sur « Pauvre garçon » provoque l’hystérie. C’est tellement bon de voir tous ces gens si heureux. Ce « Pauvre garçon » là restera inoubliable pour moi.

Malgré ma jambe, je profite une dernière fois du public et je me jette sur « Elle m’a dit ». Heureusement que les gars de la sécurité me réceptionnent au balcon. Il s’est passé quelque chose ce soir, je pleure en sortant du concert, mais ce n’est pas de douleur.

Dans les loges, Jane Birkin vient m’embrasser, elle me dit que je lui ai fait penser au Napoléon d’Abel Gans. Richard Kolinka vient nous saluer et la fête peut démarrer. Je ne me couche quand même pas trop tard, car j’ai rendez-vous avec un spécialiste du genou le lendemain.
Mon ménisque est cassé, je dois me faire opérer lundi.

Je remercie vivement toutes les personnes qui nous suivent depuis toujours et qui étaient encore là cette fois-ci à l’Olympia. Je remercie ce public pour ces trois soirs. Au nom de toute l’équipe. Nous avons passé un réel cap et nous sommes prêts à affronter la tête haute la tournée de l’année prochaine.

Je confirme à nouveau que je lis tout, tous vos messages. Je vous embrasse fort. Merci.


MERCI A TOI PLUTOT !!!!

jeudi 24 novembre 2005



Avec Matthieu Chedid



Cali à l'Olympia, 23 novembre 2005


lundi 21 novembre 2005

Soir de dernière...

Voilà, la tournée de Calogero s’est achevée hier au Zénith de Lille. En vérité il lui reste un concert sur l’île de la Réunion jeudi et un dernier Bataclan dans le cadre de ‘Sol en cirque’ mais ces deux dates ne se feront pas avec le même matériel, ni le même set que lors de ce gigantesque voyage à travers la France.

Alors forcément je m’étais juré d’y être. Juste histoire de faire une dernière fête et de profiter encore au maximum de toute l’énergie que dégage Calo et ses musiciens.

Et bien encore une fois ça n’a pas loupé. Après deux heures vingt d’un concert teinté de folie et d’émotion, c’est avec une banane grande comme ça sur le visage que je pouvais quitter le Zénith. Certes le set n’avait pas changé depuis les dernières dates, mais Calogero avait clairement en tête qu’après plus d’un an et demi de labeur, l’heure était à la fête et au ‘lâché de chevaux’.

C’est donc avec une pêche incroyable et une décontraction que je ne lui connaissais pas encore qu’il a enchaîné ses plus grands titres une dernière fois. Chanceux, il nous a même gratifié de quelques inédits histoire de vraiment marquer le coup. Alors MERCI pour ce ‘Jour parfait’ écrit par les fans et improvisé a capela avec la salle entière, MERCI pour ‘Substitute’ des Who joué avec toute l’équipe de la tournée, et MERCI ENCORE pour un dernier ‘Pas un jour ne passe’, titre jamais joué sur scène et que les zicos avaient préparé en surprise pour Calo.

Je me souvenais alors du 8 avril dernier où je me rendais au Zénith de Paris pour aller le voir une première fois en concert. Je me souvenais que j’y allais avant tout en me disant « il parait que c’est bien sur scène… Va te faire ta propre idée… »

J’ai vu et me suis laissé porté tout au long de cinq dates, trois villes… Alors ça peut paraître con, mais pour plein de raisons (que je n’expliquerai pas ici) : MERCI !


Avec toute l'équipe de la tournée pour un dernier boeuf sur Substitute des Who


En apesanteur


Calo en stage-diving sur Le plus beau jour


Le secret


Devant toi


Face à la mer


Tien An Men

Calogero au Zénith de Lille, 20 novembre 2005


Un jour parfait

jeudi 10 novembre 2005

Viiiiiiiens làààààààà !

Calogero 4e (clap !) Et du coup avant-dernière date de la tournée que j’aurais eu l’occasion de voir. Cette fois, c’était à Grenoble que j’avais décidé de me rendre pour le suivre. Et oui, ce concert c’était aussi l’occasion d’une réunion entre Jérômes. Jérômette, JérômeTof et JérômeMarco (pour ceux qui sont paumés, replongez dans les archives du mois de mars) qui eux n’avaient encore jamais vu Calo sur scène.

Cette date, c’était aussi son retour (le dernier donc) dans la ville de son enfance. Alors je m’attendais à une grosse fête… Quelle déception… Son pourri et à priori impossible à régler, chaleur du public pas à la hauteur de celle de la salle, et c’est le cercle vicieux. Bref, un concert sans vrai relief. Lui est toujours aussi bon mais cette fois c'était sans plus. On a même failli toucher le fond sur « Le plus beau jour » quand la fosse – sur laquelle Calogero s’appuie (les pieds sur la barrière de sécurité) pour chanter – a tenté de le happer… La première fois que je voyais une telle hystérie. Résultat, il était bien obligé de remonter sur scène, l’air plutôt soulé…

Enfin ça restera quand une excellente soirée, notamment grâce à la bande des Jérômes. Mention spéciale à JérômeMarco et son désormais cultissime « j’aime bien ça dernière chanson ‘Viiiiiiiens làààààààà !’ c’est ça ? » Non, Yalla ! Mais t’inquiète, il y aura de nouvelles paroles pour la prochaine tournée ;-)

En tout cas, vivement le 20 novembre et le dernier concert de Lille !!!!!

Baci, ciao


Calo flou...


Calo loin...

Calogero au Summum de Grenoble, 9 novembre 2005


Calo de dos...

mercredi 9 novembre 2005

Tiersen envoie tout valser

9 décembre 2003… Voilà la date du dernier concert de Yann Tiersen que j’avais vu, à l’époque c’était à l’Elysée Montmartre. Après six dates en deux ans, j’étais donc resté presque le même temps sans passer la moindre soirée en compagnie de cet immense multi instrumentiste.

Heureusement, j’avais la chance de pouvoir réparer cet écueil en ce 8 novembre. Et bien le moins que l’on puisse dire, c’est que ses envies ont changé entre temps. Après un album au titre prémonitoire (« Les retrouvailles ») dans lequel il revenait à ses premiers amours (enregistrement en Bretagne, douces mélodies…), c’est un show très rock qu’il a offert au public du Grand Rex. C’est bien simple, il n’a que très rarement lâché sa guitare électrique pour le violon, l’accordéon ou le piano.

Alors en sortant, on est forcément un peu dérouté d’avoir entendu même la mignonne Amélie cesser de valser pour presque pogoter. Mais là encore, cela n’enlève rien à son talent. Au contraire même. Toujours plus pointue, sa musique ne laisse personne indifférent. En revanche, si de sa part vous ne connaissez que la BO du célèbre film de Jeunet, oubliez très vite l’idée de le voir sur scène.

Tiersen aujourd’hui : on aime ou on déteste. Des morceaux (d’une dizaine de minutes) où chaque instrument joue une partition différente et déstructurée… Tout ou presque a été réorchestré de la sorte. Et moi j’ai A-DO-RE !!!! Après, je ne peux pas trop vous en dire plus, une telle musique ne se raconte pas, elle se vit.

Bon je vous laisse, Calogero m’attend… à Grenoble cette fois.

Baci, ciao !


Au violon


Avec Jane Birkin


Avec Christophe Miossec (à gauche) et Dominique A (à droite)


Yann Tiersen à l'accordéon

Yann Tiersen au Grand Rex, 8 novembre 2005


dimanche 6 novembre 2005

Bon anniversaire

Encore une histoire
A écouter seul avec soi
Pour ne pas laisser la vérité se faire avoir
Encore un sourire acidulé qui survivra
Aux cicatrices si mal refermées
Cachées au fond de moi

Je sais comment oublier
Tous les chemins sans espoir

Encore des mensonges
Pour oublier nos idées noires
Et l'ascension des amours brûlés vers l'au-delà
Encore une image à effacer de son miroir
D'un seul geste, d'un seul regard tourné
Tourné vers autre part

Je sais comment on fait
Pour se raconter des histoires
Oh oui je sais je sais comment on fait
Pour se noyer de désespoir !

Le mal est fait
Silencieux il reste en moi
Je ne le regarde pas
Je garderai le secret
Je garderai le secret
Quelque part au fond de moi
Où personne ne peut l'apercevoir
Je garderai le secret
Je garderai le secret

Encore un sourire à effacer
De la mémoire
Un regard qu'il faudra éviter
Tellement de fois
Combien de caresses à arracher
Au souvenir si présent
De nos corps encore mêlés
Au souffle de nos voix

Je sais comment on fait
Pour se raconter des histoires
Oh oui je sais je sais comment on fait
Pour se noyer de désespoir !

Le mal est fait
Silencieux il reste en moi
Je ne le regarde pas
Je garderai le secret
Je garderai le secret
Quelque part au fond de moi
Où personne ne peut l'apercevoir
Je garderai le secret
Je garderai le secret

Le survivant ne dit jamais
Les secrets qui l'abritent des courants
Il fait semblant de ne pas se douter du danger
Quand il le pressent.

vendredi 4 novembre 2005

Plus que 2…

Ce soir c’était pour moi la troisième fois que je voyais Calogero dans sa tournée qui dure depuis 113 dates (9e Zénith de Paris ce soir) et s’achèvera le 20 novembre prochain. Et cette date est pour le moment de loin la meilleure...

Que vous dire si ce n'est que Calo avait une pêche extraordinaire. On sentait bien qu'il avait décidé de faire une dernière fête parisienne. Et ça vraiment été une fête... La présence de Passi pour chanter Face à la mer, celle de Zazie pour chanter Devant toi... c'est des souvenirs plein la tête que je viens de rentrer chez moi. Et je ne suis pas le seul, n’est-ce pas ? ;-)

Alors encore un grand bravo et un immense MERCI à cet excellent artiste. C’est une dose énorme d‘énergies qu’il donne à chaque fois et à choisir… je prends tout !

Et ce n’est pas fini, rendez-vous le 9 à Grenoble, puis le 20 à Lille

Ah quelle pêche !

Alors hier c’était au tour de Dionysos… A vrai dire, le Grilou et moi ne savions pas trop à quoi nous attendre. Certes ce toujours très informé On, nous avait dit que c’était énorme en concert, mais pour être tout à fait honnête, nous ne connaissions pas grand chose d’eux. J’avais bien un album au fond de ma discothèque. Mais au moment de le ressortir pour me replonger dans l’univers, force est de constater que la poussière avait pris le dessus.

Un souffle et c’est Haïku (1999) qui apparaît. « Quand j’étais petit, j’étais un Jedi »… Ça peut paraître con, mais voilà à peu prêt tout ce que j’avais retenu de l’univers Dionysos. Une binche ingurgitée et nous voici donc, quelques jours plus tard, dans ce magnifique théâtre qu’est la Cigale.

Je vous passerai là un debrief des premières parties et intermèdes. Comme dirait le Grilou : « Eux ils trouvent qu’il y a beaucoup trop de voitures à Paris… » C’est sympa les Inrocks (sponsor de la soirée) mais ça vous attire quand même tout ce qui se fait de plus Bobo dans la capitale.

Bref, allons à l’essentiel. Une maxime que Mathias, Babeth et toute la bande avaient décidé de faire leur en ce frais soir de novembre. A la question : est-ce un parquet en bois qui recouvre les sièges de ce théâtre en version concert ? La réponse fut sans appel dès les premiers accords… Un vieillard mal informé et quelque peu faiblard sur ses cannes se serait déjà retrouvé les quatre fers en l’air. Ça saute, ça se bouscule, ça hurle… Sous ce doux nom de Dionysos, ce cache en fait un put*** de groupe de punk. Enfin ranger cette joyeuse bande dans une catégorie serait sans doute réducteur. Dionysos, finalement c’est Dionysos !

Une patate incroyable, des textes plutôt drôles, les hurlements ou vocalises de Mathias, le violon et la voix fluette de la très jolie Babeth. Mais aussi l’attraction du concert avec les concours de stage diving du ptit bonhomme frontman qu’est Mathias. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le stage diving c’est littéralement du plongeon depuis la scène. A la manière d’un Kurt Cobain sans héroïne, celui qui croit toujours que « When (he) was a child, (he) was a Jedi » se jette et se fait porter par la foule. Je pense bien qu’il a profité de cette escale parisienne pour battre le record du monde de la discipline. Transporté sur toute la longueur de la fosse, Mathias a alors demandé à plusieurs personnes du balcon de l’attraper par les bras pour le hisser jusqu’en haut. Une petite balade en équilibre sur la rambarde et le voilà qui demande à la fosse de bien vouloir accueillir sa redescente. Un grand, grand malade !

Alors malgré un set assez court (1h15), on peut dire qu’on en a pris plein les yeux et les oreilles ! Dommage que toutes leurs prochaines dates parisiennes soient complètes…

mercredi 2 novembre 2005

« Sur la route… »

Et voilà la tournée des concerts qui redémarrent. Après quelques jours de repos post Brad Mehldau et Dream Theater, c’est l’Olympia qui allait être le théâtre de mon ‘retour’ dans les salles de spectacle. Face à qui me direz-vous ? Accrochez-vous mesdemoiselles… Raphael !

Et c’est dans un état de très agréable surprise que j’écris donc ces quelques lignes. J’avais entendu que ce garçon était loin d’être une bête de scène. Limite même que l’on s’ennuyait ferme pendant ses concerts… Et bien je m’inscris en faux ! J’ai passé une excellente soirée ‘en sa compagnie’ dans cette si jolie enceinte du boulevard des Capucines.

Certes ce n’est pas lui qui va sauter dans tous les coins et attirer la foule dans l’hystérie collective, mais il démontre une présence certaine. Et puis que dire de ses mélodies, de ses textes, de sa voix… Vous ne pouvez vous empêcher de sortir de la salle avec la banane au visage. Vous ne savez pourquoi mais c’est ainsi. Bref, voilà la confirmation d’un talent en or et je ne saurais que trop vous conseiller d’aller le voir si vous en avez l’occasion.

Allez je vous laisse, d’autres artistes (Dionysos, Calogero, Yann Tiersen, Calogero… Calogero) m’attendent.

Baci, ciao !