samedi 25 mars 2006

Punta Cana (la suite)

Hola chiquitos !

Oui je sais la j'me la pete un peu avec mon espagnol. Mais bon, si c'est pas quand on est a l'autre bout de la planete, par 30 degres, et bronze comme un beau gosse que l'on a droit de se la raconter, je ne sais plus qund c'est... Bon, j'arrete de vous enerver. Je sais qu'a Paris vous etes sous le froid, la neige, le blizzard, alors je n'en rajoute pas... On m'aurait menti ?

Aujourd'hui grosse flemme. Et oui, c'est aussi ca les vacances ! Et comme on n'est jamais aussi bien servi que par Le Grilou, voici en exclu mondial le dernier poste de son blog. Bonne lecture !

Alors qu en France, comme d habitude, les contestations se multiplient, la rue grogne, les syndicats crient et le gouvernement se fait secouer, me voila de nouveau sous les tropiques. Un joli pied de nez aux etudiants manifestants, hurlant au complot anti jeunes, et a une precarisation croissante.

Je souris devant tant d ironie qui veut que moi, pigiste journaliste, precaire parmi les precaires je me retrouve a taper ces quelques lignes sous le soleil et a quelques metres d une plage de sable blanc et d une eau azur a faire palir un corse. Tout ca apres avoir enchaine ces derniers mois periple au Cambodge-Vietnam et voyage new york-Bahamas. Tout ca en tant que pigiste precaire. N est ce pas la un message d apaisement en direction de tous ces jeunes inquiets de leur avenir.

Ah les jeunes, toujours prompts a s enflammer.

Comme moi du reste, qui sent bien que cela lui brule le visage, les jambes et les bras a force de croire que sous un palmier, le soleil ne perce pas. Mais si, avec le vent, les feuilles de palmes s ecartent, et le touriste brule. Quelle naivete touchante. La seule a pouvoir me toucher sans douleurs du reste.

Ce soleil qui ne nous quitte pas depuis notre arrivee d ailleurs.

Arrivee de nuit et par une bonne chaleur tropicale dans un tout petit aeroport, plus petit encore que celui de vientiane au Laos, ñais plus grand que celui de Beauvais quand meme comme me l a garanti Seb qui lui aussi, a beaucoup voyage comme nous pouvons le constater.

Une arrivee qui a donne le la du sejour, puisque les premieres critiques et les premiers enervements de mes compatriotes se sont alors faits jours, alors que nous attendions les bagages. Bagages arrives pourtant normalement rapidement, et en tout cas plus vite qu au terminal 1 de Roissy. Mais tout le monde le sait, le francais c est comme le camembert, ca voyage mal.

Les bagages dans les soutes des bus du village nous avons ensuite parcouru une 20aine de Km dans un decor tres 1/3 monde avec prostitues devant le commissariat de police, au cas ou l on ne sache pas ou dormir apres s etre detendu.

Enfin arrivee au village avec splendide reception et au dodo apres recuperation de la cle.

Le lendemain, ce fut l inevitable reunion de groupe pour expliquer le fonctionnement du village vacance, qui se nomme Ocean Bavaro et qui est splendide, fort de ses allees verdoyantes entourees de cocotiers et d arbres du voyageurs, et ou des flamands roses et une grue barbottent dans de petits plans d eau amenages. Fascinant le flamand rose, tres rose bonbon et au bec noire incurve du plus bel effet et tres pratique pour se gratter entre les plumes.

L hotel compte pas moins de 5 restaurants a theme - bresilien que nous testons ce soir, Mexicain, espagnol teste et approuve, italien et japonais - et un buffet pour le petit-dej et tous les repas, plus un snack pour tout le reste du temps si on a encore faim.

Il y a deux piscines avec fillet de volley indispensable et meme un bar aquatique au bord de l eau pour pouvoir boire un petit cocktail les fesses dans l eau. Beaucoup moins drole que visuel. En fait assez chiant puiqu on a froid dans le dos quand on boit. C est juste histoire de donner un peu d exotisme aux americains qui aiment bien coller au bar pour boire de la biere. Et je vous invite a lire les precedents textes de mes autres voyages pour mieux cerner l americain.

Je passe les cours de tennis, passons a la plage.

Superbe. Nos pieds foulent un sable blanc douceur moquette tout entraversant une cocotteraie du plus bel effet, avec cocotiers inclines comme dans les photos de voyages sur les catalogues, les vahines en moins. Pour le gonfle, rassurez vous nous avons les americaines.

Des petits parasols concstitues de feuilles de palmes assurent egalement un peu dombre, de meilleure quaslite que les cocotiers eux memes comme je vous l expliquais plus haut.

On trouve bien entendu le terrain de beach volley, et le terrain de beach foot, qui sert aussi aux cours d aerobic et de salsa, heureusement prevus a differents horaires.

Et il faut dire qu il pleut des activites. Typiques clubs mais tres sympa. Evidemment je ne les pratique pas. Mais j y songe; le cours de salsa me tente bien, le ridicule ne tuant pas, mais j ai peur de couler definitivement la reputation des francais en ce domaine.

Mais la Republique Dominicaine ne serait pas ce qu elle est sans sa formule All inclusive, tout compris, qui a fait sa renommee et a booste son PIB depuis quelques annees.

C est simple la formule tout inclus : tu manges ce que tu veux, meme entree plat dessert dans les restos a theme, tu bois tout ce que tu veux - cocktails avec ou sans alcool, jus de vrais fruits, pepsi, 7up etc - et tu ne paie plus rien. Ce qui ramene a ton cout de sejour te fais dire : ils sont forts ces dominicains. Oui mais non, ils sont pauvres surtout.

Evidemment, comment des touristes comme nous pourrions autant nous empiffrer et profiter d un tel cadre sans se ruiner sinon.

En discutant sur la plage avec Marta, une responsable des sports du village - qui s est adresse aux bonnes personnes niveau sport - nous avons appris que son salaire etait de 200 dollars par mois, pour 35 jours de travail en suivant, puis 5 jours donc pour revenir chez sa famille qui habite dans le nord du pays, soit a environ 7 heures de routes comme il n en existe plus en France qu en Lozere.

Ne nous voilons pas la face, le tourisme en Rep Dom est un tourisme de resorts - de grands complexes hoteliers - colles les uns aux autres le long de la cote, et dont on ne sort tres peu. D ailleurs pourquoi sortir alors que tout est sur place.

Le soir venu, pour ne pas qu un local autre qu un employe ne vienne perturber notre quietiude, des hommes en armes parcourent la plage, de ceux que l on voient en France devant les ministeres en temps de vigipirate rouge.

Cela casse un peu le romantisme de la ballade les pieds dans l eau le soir venu.

Les occasions de voir un plus le pays, c est de prendre part aux excursions. Tres cheres, et tres bof. Genre 90 dollars pour aller voir des vrais republicains qui n ont jamais vu de touristes comme nous l a explique sans exploser de rire une des responsables de Marsans, le tour operateur par lequel nous sommes venus. Je passe le tour en 4X4 avec un "bout de plage" inclus comme cela est explique dans le prospectus, ou la visite de St Domingue avec au moins 6 heures de routes aller retour a faire dans la journee. Et je ne parle meme pas du traditionnel "nage avec les dauphins" pour 100 dollars, ou pour toute nage avec Flipper, on se contente d un petit bisous pour la photo - 30 dollars la photo, et ne conter pas les prendre vous memes puisque les appareils sont interdits - et dune petite caresse lorsque l animal vient vous voir - enfin viens voir le groupe dans lequel vous desesperez de vous frayer un chemin - lorsque son maitre lui ordonne. Tout ca avec de l eau jusqu a la taille seulement, et un enclos de 100 m2 environs. Tout cela est authentique puique nous sommes passes devant en bateau. Ce qui nous a permis de voir, de loin, un museau de dauphin, l equivalent d une trentaine de dollars quoi.

Bref tout ca pour dire que nous faisions bien les touristes avec Seb, mais pas trop quand meme. Mais bon, quand on voit le succes des excursions et comment ca crache du dollars - francais americains et italiens compris - on se dit qu ils auraient tort de s en priver.

Aller, je vous laisse, il est bientot 21H, l heure d arrivee des nouveaux, ce qui sont tout blanc et qui savent pas encore aller de la piscine au tennis en passant par le buffet. Les nases quoi.

Bises a tous et bon courage.

mercredi 22 mars 2006

Live from Punta Cana !

Oye Oye !

Me v'la de retour sur le blog. Depuis le temps que je n'ai rien ecrit ici, je vais vous passer le resume des trois derniers mois et demi de ma vie... J'y reviendrai sans doute un peu plus tard. En attendant, voici des nouvelles en direct de mon lieu de vacances - oh oui enfin ! - ou comme vous pouvez l'imaginer, tout se passe merveilleusement bien

J1 - samedi
Apres une arrivee en soiree a Punta Cana et un premier diner sous les cocotiers, les vacances commencent vraiment ce samedi matin. Reveil forcement un peu tot avec le decalage horaire dans la gueule, mais on est bien. Premier contact avec les habitants de l'ile... Et me voila a payer 24 dollars une paire de tongues assez quelconque. Non, nous ne sommes pas dans un piege a toursites. En meme temps mais tres cheres - a tous les sens du terme donc - tongues me seront bien utiles pour entamer le marathon du club. Il ne sagit pas la d'une animation, mais bien de nos difficultes a nous orienter. 172 allers-retours entre la chambre, la reunion de bienvenue, la plage, la piscine, la reception... Et nous voici fins - j'en vois deja certains qui doutent - prets pour le dejeuner. Qui dit dej, dit forcement sieste apres. C'est ainsi que se resume notre premiere journee, la bulle totale.
Ah si, info importante et officielle, je perds bel et bien mes cheveux puisque le premier coup de soleil est pour mon casque ! Rien de bien mechant mais je dois avouer aue ca mets un coup au moral...

J2 - dimanche
Comme nous avions trouve le programme de la premiere journee sympa, pourquoi ne pas le recommencer le lendemain. Alors on redemarre les questions existencielles, plage... piscine... sieste... deconne... musique... Ce n'est pas toujours evident de choisir.
Le soir venu, nous faisons connaissance avec une certaine Valerie venue toute seule en vacances. Sympa mais rapidement, la miss va devenir Valoche. C'est a dire que sans tomber dans les stereotypes, on sent bien qu'elle est estheticienne... Elle est cool mais pour parler Nietszche et Baudelaire, faudra repasser. Pourtant out le monde sait bien qu'ils formaient tout les deux la defense centrale du stade de reims dans les annees 50.

J3 - lundi
Tres mauvais reveil pour moi. Il faut dire que j'ai ete malade toute la nuit. Le petit dej est un suplice, je parviens difficilement a avaler un quarts de morceau de pain avant de recommencer a avoir la gerbe... La journee se passe au ralenti et a l'ombre. Je peine, c'est affreux, mais mon Grilou s'occupe bien de moi... Jusqu'a ce qu'on rentre en fin d'apres m' a la chambre. Et la, c'est le drame ! Alors que je reprends difficilement mes esprits, le Grilou est a son tour pris de gerbe et frissons. Au lit a 19.00, sympa le virus...

J4 - mardi
Cette fois c'est le Grilou qui est au ralenti. La sieste de l'apres midi se fait meme pour lui dans la chambre. C'est a mon tour de m'ocuper de lui. Desole Kiki mais je crois qu'il se passe quelque chose entre nous. ''Ca ne vous est jamais arrive de tomber amoureux !''

Je vais faire court car mon temps arrive a expiration. Tout va bien, nous revoila en forme. La suite au prochain episode.

Rahhhhhhhhhhhh

vendredi 3 mars 2006

R.I.P. Ernest

Tu es parti bien trop tôt... Reste à jamais dans nos coeurs.