lundi 9 mai 2005

Meeting The King

Cela faisait maintenant deux jours que vous n’aviez plus de nouvelles, mais comme vous pouvez l’imaginer, le temps commence à me manquer. La Coupe du Monde a commencé ce matin – la France en a profité pour gagner 5-1 contre l’Australie – et le boulot ne va donc qu’en augmentant. Mais une superbe occasion de revenir en contact avec vous m’a été donnée aujourd’hui.

Rencontrant Eric Cantona pour la première fois de ma vie ce matin après le match de la France – pour ceux qui ne sont pas au courant, il est l’entraîneur des Bleus –, je me prends à tenter une demande d’interview assez longue avec lui. Sa réponse : « Bien sûr, pas de souci, on dit 19 heures au bar de l’hôtel ». Moi qui m’attendais à devoir faire face à une fin de non-recevoir, je suis sur le cul.

Alors je me rends donc au rendez-vous pris. Pour être tout à fait honnête, je n’ai jamais vraiment aimé le joueur. Je n’ai jamais été impressionné par ses qualités de footballeur, et sa personnalité me paraissait être celle d’une ‘tête de con’. Alors comme seuls les cons ne changent pas d’avis, je ferai ici amende honorable.

En 40 minutes passées avec lui, j’ai sans doute vécu la meilleure expérience de ma jeune carrière. Moi qui m’attendais à devoir me contenter de quelque ‘oui’ et de quelque ‘non’, l’homme m’a vraiment laissé sans voix. Intelligent, monstrueusement intéressant, et même attachant, je dirais qu’Eric Cantona mérite son surnom de ‘King’ aussi bien sur, qu’en dehors du terrain.

Après avoir parlé un bon moment de beach soccer – je suis quand même venu pour ça ;-) – je me suis risqué à lui poser d’autres questions sur le football en général et même le cinéma. Il n’a jamais refusé de répondre à la moindre de mes interrogations. Souriant, il n’a pas hésité à me donner son point de vue – mais en toute humilité – sur Manchester United, le championnat de France, les meilleures équipes du moment… Bref, j’ai vraiment passé un excellent moment avec lui. Vous pourrez de toute façon lire cette semaine l’interview complète sur FIFA.com, et juger par vous-même.

Sinon, à part ça, nous avons aussi joué un match de beach soccer contre l’équipe locale d’organisation. Et là on comprend mieux pourquoi ce sport est numéro 1 au Brésil. Dès leur plus jeune âge, les Brésiliens jouent sur les plages et ça se voit ! L’équipe de la FIFA a bien évidemment perdu tous ses matches mais a appris certaines leçons. Avec cette discipline, on a vite fait de courir dans le vide et dans le sable, c’est horriblement crevant. Celle-là, je l’ai bien retenue pour ma part…

Voilà, c’en est fini de nos infos fraîches du pays de la Samba et de la Caïpirinha – le mélange étant assez dangereux. J’essaierai très vite de vous en donner de nouvelles.

Um beijo

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