vendredi 10 novembre 2006

A vomir…

Moi qui me faisait une joie de retrouver l’Argentine de Pollo en demi-finale de cette Coupe du monde de beach, c’est finalement l’Uruguay que la France affrontera ce samedi matin (9h30, heure locale). Depuis le début de la compétition, je ne cessais de crier à qui veut l’entendre que je hais cette équipe. Mais mon aversion pour ces Uruguayens ne peut aujourd’hui qu’être plus forte.

Loin de moi l’envie de pardonner – et encore moins d’excuser – les Argentins pour leur comportement à la fin de ce quart de finale (voir plus loin), mais le manque de fair-play de l’Uruguay et notamment de son numéro 8, Miguel, fait peine à voir.

Replaçons les faits dans leur contexte. D’abord rappelons qu’au Brésil, on déteste l’Argentine. C’est donc dans une ambiance détestable que le coup d’envoi avait été donné…

36 minutes plus tard, il reste 35 secondes à jouer dans ce quart de finale, l’Argentine mène 1:0, quand son gardien reçoit du sable dans les yeux après un duel avec un attaquant uruguayen. L’arbitre arrête la rencontre pour que le portier se nettoie, puis ordonne une balle à terre à l’issue de laquelle ce fameux numéro 8 uruguayen doit rendre le ballon aux Argentins.

Sauf que cet enc*** frappe et trouve le poteau. La balle repart, le gardien argentin se jette dessus… en dehors de sa surface de réparation. Coup franc à six mètres pour l’Uruguayen, à 30 secondes du terme. But uruguayen, scènes de joie provocatrices et démesurées. La tension monte encore d’un cran.

Le match reprend son cours, l’Argentine parvient à contenir les assauts de leurs opposants et l’on se dirige vers la prolongation. Mais à 2 secondes du terme, l’arbitre siffle un coup franc lointain pour l’Uruguay pour une faute assez peu évidente. Le bruit du public est assourdissant, les Argentins protestent… Peu importe.

Le coup franc est tiré par Miguel - toujours lui - touche le sable et vient lober le pauvre gardien de but argentin. Le banc de touche uruguayen explose et provoque encore plus ses homologues sud-américains.

La suite, elle est au-dessus et n’est pas belle à voir… Âmes sensibles s’abstenir !

Toujours est-il que si l’on ne peut expliquer le comportement des Argentins (autrement que par la frustration d’une élimination), on ne peut pas non plus accepter le comportement antisportif de ce Miguel.

Aujourd’hui, plus encore que si l’Uruguay avait gagné à la régulière, je n’ai qu’une envie : que la France écrase cette ignoble équipe demain en demi-finale. Et je peux vous assurer que Pollo se sent bien Français lui aussi ;-)

Baci, baci
Séb

Ps : Ich liebe Dich

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